16 sept. 2014

ENCORE UNE FRONTIERE !

Une nuit sans muezzin ou presque. Celui d’ici n’était pas matinal et la mosquée très lointaine.

Un dernier arrêt turc pour notre ekmek (pain) quotidien. C’est une région de raisin et Tigurdak est réputé pour son fameux raki. On dépense nos dernières livres et on poste nos dernières cartes postales turques.


Aujourd’hui sera notre 13ème passage frontière. Ça nous porte chance. Au total, après 3 guichets côté turc puis, 1 pédiluve, 1 guichet et un coup d’œil à l’intérieur du camping-car côté grec, nous voilà dans l’espace Schengen en moins d’1/4 heure. Record battu !





Pour une fois, nous avons pu « matraquer » les postes frontières ; personne à surveiller les appareils photos !


Bonjour en Grèce se dit, joliment, kaliméra.

Pays de 132 000 km² et de près de 11 millions d’habitants qui ont la réputation d’être hospitaliers et exubérants.

Encore un alphabet différent… c’est certain nous allons en perdre notre latin !

Nous voici revenus dans la zone euro. Plus de 100 jours que nous nous battions à calculer, multiplier, diviser « à la louche » des valeurs de monnaies toutes différentes.

Le pays est en faillite mais pas ses merveilleux paysages !




Cette fois, nous ciblons le camping municipal de Alexandroupoli. Grande surprise, nous y croisons « d’anciens baroudeurs », Patrick, Brunette, Sadek et Nassima qui repartent. Ils s’étaient par hasard retrouvés là avec plusieurs équipages pour la nuit dernière.

Le camping est presque désert. Nous avons le choix des emplacements. Installation rapide sous une tonnelle couverte de canisses. L’eau est à 15 mètres. Baignade face à l’Ile de Samothrace (vous savez, d’où vient la célèbre Victoire ailée), oui oui.

En 2 jours nous sommes passés de la Mer Noire à la Mer de Marmara et maintenant à la Mer Egée. Leurs vagues chantent toutes la même belle berceuse.


Promenade au centre- ville pour une pause coiffeur pour moi. C’est hallucinant ; ils sont au moins 10 à tourner autour de 2 clientes. Les coiffeuses, le patron, mais aussi les z’amies des coiffeuses, et sans doute les z’enfants des coiffeuses ; y’a même un bébé de quelques mois. Et ça tchatche un max. Incroyable ambiance inimaginable chez nous. Une coiffeuse parle un peu anglais, on se débrouille. Le patron me coupe les cheveux et tout d’un coup il se retrouve avec son double derrière la glace. C’est son frangin/jumeau. Je vous le dis, un vrai souk ce salon.


Soirée cool qui sera aussi l’occasion pour moi de mettre à jour le blog que vous suivez… pour nos dernières étapes stambouliotes.

La vie est belle !

1 commentaire:

manuelbid a dit…

Hello tati et tonton , bises à vous 2 , on suit agréablement votre fin de périple , profitez bien
La bid's family de Coueron