6 sept. 2014

MAGIE DE LA CAPPADOCCE

Aujourd’hui, pas de commentaires, nous laisserons les photos parler.

















5 sept. 2014

DE NIKSAR A GOREME… A NOUS LA CAPPADOCCE

C’EST « NOTRE » ANNIVERSAIRE… 3 MOIS DE VOYAGE AUJOURD’HUI

Plus on approche d’Istanbul, plus nous avons la sensation que le temps court. Alors, on remplit à fond nos journées !

Ça va pas dans le bon sens. Ce matin le Maire de Niksar nous accueille dans sa ville ; discours, petits fours et visite de la citadelle perchée sur le piton rocheux qui protège la ville.

Comme nous avons une grosse étape de 400 km, on ne « chôme » pas après.

Juste le temps de visiter l’immense caravansérail Sultan Hani ; jamais vu des salles de repos voûtées pour les animaux aussi vastes.



Avant d’arriver au camping de Goreme nous avons déjà un bel aperçu des merveilles naturelles de la Cappadoce.


Notre ami Gilles nous offre l’apéro pour ses 70 ans.

Comme depuis notre départ, tout se passe toujours en plein air ; ce qui change c’est que le soleil se couche de plus en plus tôt et que nous devons nous munir de loupiotes pour les briefings et les apéros.

4 sept. 2014

DE SUMELA A NIKSAR

Un équipage ne nous suit plus depuis hier. Jeanine et Maurice (et leur Azalaï) ont préféré repartir au plus court dans leur région d’Annecy. Maurice souffrait d’une sciatique pratiquement depuis le début du voyage et çà devenait trop difficile pour lui. Nous regretterons leur compagnie et leur grande sérénité malgré ces difficultés.


Nous repartons par une route de montagne vers Torul. La région est truffée de plantations de noisetiers, qui donnent aux coteaux une belle couleur pourprée. La récolte se termine et toutes les maisons, toutes les fermes sont en plein travail de séchage. Tous les espaces disponibles sont bâchés. Les noisettes sont étalées. Elles sont brassées aux pieds. Le tri des noisettes vides ou abîmées est aussi fait à la main. Nous nous arrêtons dans un village. Au coin d’une tonnelle, l’aïeule « surveille » le boulot de ses enfants et petits enfants. Elle nous invite à boire le yogourt avec elle ; en fait, il s’agit d’un mélange eau/lait fermenté appelé le aïlan (ou quelque chose comme ça). Traditions séculaires.








Nous rejoignons la Mer Noire. Un petit air de méditerranée. Sauf que les plages et abords sont jonchés de déchets en tous genres. Heureusement, en avançant vers l’ouest, ça s’arrange. A Ordu, un tour de téléphérique féerique avec une vue à 360° sur la baie.




Soirée organisée par la mairie de Niksar dans un camping de montagne ; chouette on remet les polaires !!

3 sept. 2014

SUMALA

Plein de biz à la gazelle Myriam… journée anniversaire chômée comme d’hab ??            

Good news : le virement est arrivé, le 2ème groupe de camping-cars ne servira pas d’otage… (dommage !!)

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Dernier pays de notre périple en groupe : nous voilà en TURQUIE. De par sa position, pays de tout temps stratégique entre l’Europe et l’Asie. 775 000 km² et près de 80 millions d’habitants. Etat laïc. 99% des turcs sont musulmans mais très peu pratiquants ; ils s’accordent donc quelques libertés, comme celle de consommer du Raki !  Les kurdes forment la minorité la plus importante avec 15 millions de personnes, essentiellement en Anatolie et près des frontières de l’est avec l’Iran, l’Irak et la Syrie.

Nous avons fait le plein en Russie : 0,50 € le litre de gas-oil alors qu’ici, on approche les 1.30€. Un euro = 2,80 livres turques.

Sur la côte nord-est de la mer Noire, nous sommes à peu à la même latitude que Madrid. Le décalage horaire avec « vous » n’est plus que d’une heure.


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Revenons à notre journée.

Hier soir, après un dîner succulent au resto du camping, nous avons récupéré de nos émotions récentes. Le camping/restaurant/pisciculture, près de Macka, est installé près d’un torrent et se trouve sur la route du Monastère de Sumela que nous visitons ce matin.

Accroché à flanc de falaises, cerné de forêts, le site est époustouflant.

Arrivés par un raide sentier aménagé, nous découvrons une chapelle (Eglise grecque orthodoxe) creusée dans la roche ; les fresques colorées des murs et plafonds datent du IXème pour les plus anciennes. Bibliothèque, dortoirs, réfectoires… l’ensemble est en perpétuelle restauration depuis le XIXème. Un peu de frustration de ne pas apercevoir un seul cm2 de la façade de pierres blanches aperçus de loin en venant par la route. Les « ouvriers compagnons » de l’époque devaient être un peu alpinistes pour réussir une telle prouesse.



Enfin, une petite pause cet après-midi. Jour de marché à Macka. Animation assurée.

Dîner de truites fameuses.

2 sept. 2014

ARRIVÉE EN TURQUIE

Lever de soleil sur les côtes turques.

Briefing rapide pour nous expliquer les formalités à l’arrivée à Trabzon.

Surprise, on nous prévient que ça peut aller très vite… sauf que l’armateur attend le virement qui a été fait par le Raid des Baroudeurs pour payer le passage. Le virement a été fait de France vendredi mais, ce matin, il n’est toujours pas sur le compte de l’armateur.

C’est annoncé : pas de virement, pas de débarquement !!


Nous arrivons à quai vers 9h, après une nuit très courte.

Les camping-cars restent bloqués à l’intérieur.

Nous faisons les formalités des passagers à la douane.


Parce que le bateau contient 2 ou 3 véhicules de particuliers, ils sont obligés de faire sortir tous nos camping-cars pour « libérer » les individuels.

Les négociations continuent. Le virement n’est toujours pas effectif sur les comptes turcs.


Vers 13h enfin le message passe. Nous pouvons sortir.

C’est le 2ème groupe de 8 véhicules qui fait le voyage en bateau dans 2 jours qui servira d’otage si le virement n’arrive pas. Hallucinant.

Tout le monde s’ébroue aussitôt, sauf nous et 2 autres camping-cars qui terminent leur déjeuner.

1/4 d'heure plus tard, tous les partants reviennent. Ils ne peuvent pas sortir du port. Les formalités de sortie des véhicules n’ont pas été faites comme il faut. Repassage en douane.

C’est à 14h30 que nous quitterons Trabzon, après une matinée agitée par des ordres et contre-ordres, mauvaises et bonnes nouvelles… ce sera rangé dans les souvenirs un peu galères quand même.



1 sept. 2014

SOTCHI

Heureux ! Nous devons être au port de Sotchi à 16h seulement pour embarquer vers la Turquie. Du coup, nous filons vers le site olympique qui se trouve à Adler, à une trentaine de bornes.

Nous y découvrons un site aéré, en bordure de mer. Libre d’accès, pour l’extérieur des stades (grand stade, anneau de vitesse, patinoire…).




Nous pouvons carrément nous approcher du monument de la flamme olympique, magnifique et gigantesque torche pointée vers le ciel. C’est quand même impressionnant d’être là quelques mois après le passage des sportifs du monde entier.

Juste à côté, le chantier de la future piste de Formule 1.

Même si on voit bien que toutes les routes, tunnels, espaces verts ont été créés pour les Olympiades, nous avons l’impression que les quartiers alentours ont gardé leur aspect d’origine. En bordure de mer, une partie du village olympique est reconverti en hôtels.

En venant là, nous avons longé la « riviera » russe de la Mer Noire. Franchement moche. La mer est tentante, mais nous n’avons pas vu de vraies plages. Les touristes se grâlent sur des jetées en béton. Certaines ont des toits en canisse pour l’ombre. Entre deux jetées, une espèce de plage de cailloux pas attirante ; les bronzés des jetées doivent y descendre se baigner. Du coup, ça ne nous manque pas de ne pas avoir le temps d’une pause plage !!

Camping-car garé au port de Sotchi, nous avons juste le temps de faire nos derniers achats de vodka. La ville est blindée de touristes, même si la rentrée scolaire a lieu aujourd'hui. On s’en rend compte aux enfants et jeunes ados qui sont affublés d’uniformes bon chic bon genre dans cette ville « haut de gamme ».

Les formalités vont commencer vers 17h pour partir à 20h. Non seulement on prend le bateau, mais en plus on quitte la Russie. Surprise, ça va très vite pour la douane.




C’est tout autre chose pour les camping-cars. Dans ce groupe, nous sommes 15 véhicules (les plus petits). Tout se passe bien jusqu'à 19h quand tout le monde commence à se rendre compte que ça ne va pas rentrer. Il en reste 5 sur les quais. L’équipage du bateau (armateur turc, pavillon zanzibarien) est visiblement inexpérimenté.

Nos chauffeurs prennent les choses en main. Les mètres sont de sortie pour mesurer chaque camping-cars ; les boules d’attache-remorque sont démontées ; quelques coffres extérieurs aussi. Ça doit aller.

Les 5 camping-cars manœuvrent. A priori ça passe.

Le commandant fait les manœuvres de fermeture du haillon arrière du bateau. Il reste quelques dizaines centimètres ; ça coince, mais ça ne les émeut pas ; ils sont prêts à larguer les amarres.

STOP général de tous les passagers (notre groupe représente 95%). Pas question de partir comme ça.

Palabres. Énervements. Bruno notre accompagnateur négocie.

On rabaisse le haillon. On ressort 2 camions. Il faut ajouter qu’il est hors de question de laisser des camping-cars sur les quais puisque les formalités douanières sont terminées et qu’ils ont administrativement quitté le sol russe.

Re-mesures. Re-démontage de coffres, de roues de secours, de bidons de gas-oil … rien ne doit dépasser des véhicules pour gagner un maximum de centimètres.

A 21h15 le véhicule de Jean-François et Colette s’enfonce dans la cale, tout le monde retient son souffle ; ils ont dû réussir à gagner 30 cm au total. Ouf ouf ouf ! Le haillon se lève et cette fois la fermeture est totale.




Amarres larguées à 21h30.

C’est parti pour une nuit de traversée.

Nous avons des cabines à 4 avec lits superposés et fenêtres ; chouette la nôtre s’ouvre ; filet d’air assuré pour dormir.

On dîne à plusieurs au buffet du bord. La soirée au bar retentit des péripéties de l’embarquement et des danses traditionnelles des membres de l'équipage qui mettent l'ambiance.

31 août 2014

RENDEZ-VOUS A SOTCHI

Le temps d’organiser leur rapatriement à leur domicile et de gérer leur véhicule, Christiane et Patrick partiront de Trabzon en Turquie dans 48 heures. Nous les accompagnerons aujourd’hui jusqu’à Sotchi.


Pour la 1ère fois depuis notre départ, nous allons voir la mer.

Notre route vers Sotchi longe la mer Noire, dans un paysage de montagne pendant 200 km.


Malheureusement, nous n’aurons pas le temps de visiter Sotchi et ses installations olympiques à notre arrivée. On essaiera demain. Sachant que demain c’est l’embarquement, aux horaires encore incertains, pour la traversée de la Mer Noire.

Quand nous vous reparlerons, nous serons en Turquie.