27 sept. 2014

ARRIVÉE EN ITALIE

Amis camping-caristes, une belle adresse à retenir. Le parking situé juste à la frontière italienne, côté slovène. C’est sur la côte entre Ankaran et San Bartolomeo. Si vous passez par là, posez vous pour la nuit. Vue sur mer et calme garantis !


Réveil au geai


Vue la traversée rapide de la Slovénie hier (45 km de côtes) nous en avons oublié nos fondamentaux. Une carte postale par pays pour nos enfants. Demi-tour ce matin pour mener à bien cette mission. C’est là qu’on se rend compte que le bureau de poste fait aussi du commerce d’épicerie et de produits de première nécessité. La postière s’occupe aussi du loto et autres jeux de hasard ; je crois bien qu’elle a plus de clients pour ça que pour les timbres pour la France !


Le passage frontière est « invisible » (sauf un panneau qui nous l’annonce à 200 m). Plus aucune guérite plus aucun douanier.

C’est quand même notre 19ème passage pour un pays qu’il n’est pas nécessaire de vous présenter.

Un seul objectif : Venise, que nous commencerons à arpenter dès notre arrivée, après notre installation au parking spécial Camping-cars de Tronchetto. Super pratique, avec le vaporetto à 2 pas.

La magie de cette ville hors du temps agit immédiatement.
Venise - Le grand canal








26 sept. 2014

POREC ET ARRIVEE EN SLOVENIE


Ce matin, traversée de l’Istrie d’Est en Ouest. Péninsule en triangle entre Croatie, Slovénie et Italie, la région est très contrastée entre la côte et l’intérieur des terres, montagneuses.

Quand on passe à l’Ouest, l’Italie n’est plus très loin, et ça se sent dans les paysages, dans l’architecture, dans le rythme et les intonations du langage des autochtones.

Nous venons à Porec pour la visite de la Basilique Euphrasienne. C’est quoi donc, me direz vous ??? C’est Byzance. La basilique et son complexe épiscopal datent du VIème. Le clou de cet édifice, c’est une abside avec des mosaïques sur fond d’or. Incroyable travail.






Les vestiges de l’oratoire d’origine qui date du IVème siècle recèlent aussi des trésors de mosaïques merveilleusement conservées.

Belle visite dans un charmant village, sur une presqu’île comme beaucoup sur cette côte.

Après un pique nique – baignade (peut-être la dernière de l’année), nous arrivons en Slovénie. Comme pour la Bosnie, c’est une minuscule enclave entre Croatie et Italie. 45 km de côtes, quelques stations balnéaires et Koper, ville industrielle et port actif.


Un petit portrait de ce tout petit pays :

20 000 km² – un peu plus de 2 millions d’habitants dont 300 000 pour la capitale Lubjana qui est à peu près à 130 km au nord-est. Nous sommes ici en Europe et (ouf !) nous retrouvons enfin définitivement l’Euro.

Nous prenons le temps de visiter Izola, port de pêche traditionnel. Et ce sera tout, puisque 20 km plus loin c’est déjà l’Italie.
Mais ce sera pour un autre demain. Ce soir, nous admirons le coucher de soleil, installés sur un parking désert au bord de mer, juste avant le panneau de la frontière italienne.

25 sept. 2014

LA COTE DE ZADAR A OPATIJA

La saison avance. Le temps est instable. Aujourd’hui, c’est la case pluie !

Dommage pour Zadar qui est aussi une vieille ville, sur une presqu’île, entourée de murailles. Et toujours une merveilleuse pierre blanche polie, comme à Dubrovnik et à Split. Visite engoncés dans nos vêtements de pluie avant de reprendre notre route qui devient sauvage.

Dommage aussi pour le sympathique marché sous des bannes colorées. Poulpes et kumkas au marché aux poissons pittoresque (vous savez ce que c’est vous, les kumkas ?? voilà la « trombine » de ces coquillages qui nous sont inconnus).




Après la presqu’île de Pag, fini les stations balnéaires. Ce ne sont que des petits hameaux blottis au creux de criques ou au pied de falaises austères. Nous avons successivement en face de nous les îles de Pag, de Rab et de Krk (keurk). Le désert… ces îles, côté Est sont totalement dépourvues de végétation. De loin, on pourrait penser à d’immenses dunes, mais ce ne sont que des roches désertiques battues par la bora. Avec le gris des nuages et de la mer aujourd’hui, l’impression est étrange.

Je vous ai peut-être pas dit, mais la Croatie est particulièrement riche en îles : les guides en recensent 700 + 390 îlots + 80 récifs. Cà fait des rochers dans le paysage. Impressionnant. Du coup, nous n’avons que très rarement la pleine mer sous nos yeux.

Halte nocturne dans la ville thermale d’Opatija, au-dessus de la mer, après la 3ème ville du pays, Rijeka et ses chantiers navals.

Aujourd’hui nous avons franchi une étape dans notre périple : 30 000 kms.

24 sept. 2014

LA MER ET SES MERVEILLES

Split, je crois que je n’avais entendu le nom de cette ville, il y a très longtemps, qu’à propos de championnats de football.

Et là, nous découvrons une ville dont le cœur est installé entre les murs du palais d’un des derniers empereurs romains. Un petit bijou de moins de 200 mètres au carré, mais un concentré de merveilles architecturales, de ruelles et de passages charmants, vraiment. Regardez.


Une mention spéciale à la petite Chapelle St Martin, installée dans une cavité de la muraille de la ville. A l’origine, au IIIème siècle, c’était un couloir utilisé comme corps de garde. Aujourd’hui, c’est une micro-chapelle qui date du IXème siècle, re-découverte et restaurée fin XIXème. Elle mesure 10x1,60 m !!





En remontant nord-ouest vers Zadar, la côte nous permet de découvrir une presqu’île, minuscule elle aussi. Curieusement, le village de Primosten est bâti sur un rocher-péninsule relié par un isthme étroit à son jumeau qui lui est 100% sauvage.




Belle journée lumineuse.

23 sept. 2014

ENTRE DUBROVNIK ET SPLIT

On ne savait pas ce qu’était la « bora ». Et bien, il a sévit cette nuit. Après un orage hier soir, nous avons compris ce que vent violent veut dire. Celui-là souffle en bourrasques, il vient du nord-est, amène la fraîcheur et cette fois, il était accompagné d’averses non moins violentes. Un avantage… ce matin le ciel nettoyé a retrouvé sa couleur azur.

Nous pensions qu’il n’existait qu’une vraie muraille au monde, celle de Chine. Non point. Il y en a une superbe, la plus longue d’Europe, qui relie Ston au port de Moli Ston, à 60 km au nord-est de Dubrovnik. Elle enjambe la colline, sur plus de 5 km, pour relier les deux villages. Il y avait au 14ème, 40 tours et 5 forteresses. Aujourd’hui, le chemin de ronde est presque entièrement rénové et quelques tours sont accessibles. Du solide. Encore des marches et des marches…




Ston abrite aussi des salines et Moli Ston, un charmant petit port, des zones ostréicoles. Nous n’avons pas pu résister. Après 4 mois sans huîtres nous avons dégusté celles de ce coin de Croatie, qui sont un peu plates, style Belon, mais rappellent bien par le goût nos huîtres vendéennes.

En faisant notre parcours, nous nous sommes rendus compte que nous allions, encore, traverser 2 frontières aujourd’hui. Tout ça pour 10 km de côtes bosniaques, coincées en Croatie, entre Dubrovnik et Split. Tout ça pour une station balnéaire, tout le monde connaît certainement : Neum. On se devait de la visiter pour voir à quoi ressemble la Bosnie-Herzégovine. Rien de différent par rapport à la côte croate, sauf que là, il n’y a personne. Incroyable contraste. Un vendeur dans une boutique nous assure que c’est parce que la saison est finie et qu’il fait trop froid !! 10 km plus loin, l’animation sur la route et sur les plages reprendra de plus belle.


Peu après, la route côtière s’éloigne de la mer et contourne une zone agricole plus humide où poussent des milliers de mandariniers. Très vite, les bas-côtés sont occupés par de nombreux étals orangés magnifiques.






La journée est trop courte pour aller jusqu’à Split. On s’arrête quelques kilomètres avant dans un petit camping de moins de 10 emplacements, les pieds dans l’eau, sous les tamaris. Dégustation de calamars à la terrasse d’un resto vue sur mer. Royal.

22 sept. 2014

16e PAYS


En longeant la côte vers le nord-ouest, aujourd’hui, la route va nous mener en Croatie. Deux postes frontières où personne, ou presque, ne se soucie de nous. Première fois que le camping-car n’est pas ouvert. En moins de 10 minutes, nous nous retrouvons dans un nouveau pays pour nous.
La Croatie : c’est 57 000 km² et 4,3 millions d’habitants. Zagreb la capitale, au nord, compte à peine le million d’habitants. La Croatie, européenne, n’a pas encore changé de monnaie ;  ça s’appelle la kuna et ça vaut à peu près 0,15 €. Encore du calcul mental en prévision.
Nous entrons dans le pays par l’extrême pointe sud-est… et nous ne sommes pas les seuls. A priori, il y a environ 10 millions de touristes qui séjournent en Croatie chaque année. Autant vous dire que nous ne serons pas tous seuls pour la visite de Dubrovnik. C’est magnifique : un Saint-Malo à l’italienne. Des palais, des églises, des couvents, des remparts, des ruelles en dallage de pierre blanche… les traces physiques de la guerre destructrice des années 90 ont disparues. Dubrovnik a retrouvé son lustre.







Le camping sauvage étant interdit sur tout le territoire, nous passerons la nuit au seul camping de la ville (un immense complexe hôtel, camping, piscine, restaurants, boutiques…), forcément très cher !

21 sept. 2014

ALBANIE ET MONTENEGRO

Orage violent pendant la nuit. On avait complètement oublié ça.

Au réveil, très vite on se rend compte qu’il n’y plus aucun bruit de voitures. En observant les alentours, on voit des groupes de gens dans les rues qui ont l’air de tous se rendre au même endroit. Ils ont des foulards, des banderoles blanches et jaunes. Ça y est, le pape arrive.
Réaction primaire : on ne va pas rester coincés là toute la journée (les touristes en phase de réveil n’ont parfois pas les bonnes idées dans les bonnes cases !!).

Ce qui est dit est dit : on abrège les préparatifs, on remballe. Objectif : quitter Tirana au plus vite.
Les boulevards sont complètement dégagés; il n’y a plus que des piétons et des flics qui font la circulation rien que pour nous. Après tours et détours, nous voilà sortis de la zone « dangereuse », qui va jusqu’à l’aéroport.


On file à Shkoder et son lac encore à l’état sauvage. Une colonie de cormorans squatte les rivages. Des pêcheurs vendent d’énormes carpes dans des aquariums partout au bord de la route.
De là, nous sommes à 15 km de la frontière. On passera celle-là en 20 minutes. Finalement il n’y a aucun contrôle côté Montenegro.
Nous y croisons des camping-caristes de Picardie dont un qui tient à faire une photo avec nous. Le hasard veut qu’il ait suivi tout notre périple sur notre blog. Surprise de se retrouver là.


Comme je vous le disais pour l’Albanie, le Monténégro est un micro état.
Il fait 13 800 km² ; pour nos références plutôt métropolitaines, sachez que ça fait 2 fois moins que la surface de notre belle Bretagne. Au niveau population, avec 615 000 âmes, on égale à peu près, l’agglomération nantaise. La capitale Podgorica « culmine » à 150 000 habitants.
Ça veut dire qu’on en fait vite le tour. Pour nous, ce sera une visite à Kotor, splendide ville fortifiée blottie au fond d’un fjord de la mer Adriatique. Les remparts, sont, comme la muraille de Chine, en équilibre sur les crêtes des collines voisines. Les paysages grandioses  de pics abrupts en direct dans la mer. Dommage, aujourd’hui le ciel fait des caprices.





Ce soir, bien installés dans un petit camping en bordure de fjord, nous partageons quelques bulles tous les 2... Il y a 40 ans nous faisions la noce : la nôtre !! Souvenir en images…