13 sept. 2014

ISTANBUL

Bagages faits pour 2 jours, nous partons visiter cette ville mythique entre Asie et Europe.

J’ai toujours été soft dans mes commentaires, mais là,  j’ai envie de vous faire partager la médiocrité de notre séjour à Istanbul. Mieux vaut en rire et c’est ce que nous avons fait.

Notre réceptif a tenu à faire assurer notre accompagnement par son directeur et son président. Nous ne saurons jamais qui est l’un et qui est l’autre mais, le groupe 2 se retrouve avec un non-guide qui les quitte au bout de quelques heures pour finir sa nuit. Et nous, avec le groupe 1, sommes affublés de Soua qui n’a pas assuré de fonctions de guide depuis plus de 15 ans. Pire, ça n’est pas possible !! Attentes, changements de programmes, égarements, « engueulades » … au final de franches rigolades pour cacher nos déceptions.

Incontournables, nous visiterons l’Eglise Sainte Sophie, le Palais de Topkapi, résidence des sultans ottomans et le pittoresque Grand Bazar après un déjeuner typique près du port.


Notre arrivée à l’hôtel sera elle, complètement inimaginable. Quartier non touristique. Hôtel has-been. Notre chambre et quelques autres, bien défraîchies, nous embaument d’odeurs désagréables à nos narines aseptisées. Pas de solution pour ce soir, on verra un changement demain.














12 sept. 2014

REMONTEE NORD VERS ISTANBUL

J–3

Lundi matin la vie de groupe prendra fin. Chacun commence à préparer la suite. Pour l’instant, on se refuse à le faire. Donc, aujourd’hui notre longue route nous mène à Istanbul, sous le soleil toujours. C’est un vrai privilège de ne pas se poser de questions sur le temps qu’il fait. C’est toujours beau, profitons-en.

Nous nous orientons vers Iznik, ville millénaire au bord d’un immense lac. Certains se rappelleront sans doute qu’elle s’appelait Nicée et que c’est là qu’a eu lieu, sous l’égide de l’empereur Constantin dans les années 300, le 1er concile qui a jeté les bases des principes fondamentaux du christianisme. Nous visitons donc l’église Aya Sophia où s’est déroulé un des nombreux conciles qui ont suivi. Plus de fresques, plus de faïences… jadis somptueuse, l’église aujourd’hui devenue mosquée est en travaux qui ont l’air « perpétuels ». Déception. Déçus encore quand nous arpentons le centre pour trouver un atelier de faïencerie qui fait la renommée de la ville, qui elle aussi est en travaux (assainissement sans doute). Pas facile, dans ce dédale de ruelles poussiéreuses de trouver notre bonheur ; et bien, c’est dit, aujourd’hui est un jour sans ! Vite consolés par un pique-nique à l’ombre au bord du lac.

La petite route vers la baie d’Istanbul, nous offre des panoramas géants sur la mer. Pour la première fois, nous voyons des champs de haricots verts. Sachez que depuis notre départ, quel que soit le pays, nous n’avons jamais trouvé de haricots verts qu’ils soient frais ou en conserves. Excepté une fois en Chine des haricots survitaminés de 50 cm de long.

Très vite, nous retrouvons les grands axes qui vont nous conduire à notre dernier camping. Puis, un hôtel au cœur d’Istanbul nous accueillera pour nos deux dernières nuits.

Instant mythique : le passage sur le pont au-dessus du Bosphore. ça se mérite. La queue commence 15 km avant. Patience. Des tours géantes, récentes ou en travaux font le décor. Puis quelques collines boisées en remontant vers la Mer Noire où nous poserons nos camping-cars au Mistik Camping.

Ce sera notre dernière soirée de plein air tous ensemble sous la tonnelle. Ambiance fin de colonie de vacances ; histoires ; chansons…





11 sept. 2014

VERS BURSA

Stupéfaits, nous apprenons que Marie-Jeanne et Daniel ont décidé de quitter le groupe. Ils sont partis ce matin, comme d’habitude, mais ne nous rejoindrons plus. Pas un au revoir, à personne. Sidérant. Impoli. Incompréhensible…


Visite matinale de la baie d’Izmir. Ce que nous n’avions pas intégré, c’est qu’il y a plus de 2 millions d’habitants. Ville moderne, au ras de l’eau. Chantiers. Bouchons. Ce ne sera qu’un coup d’œil en passant.

Sur notre route, la nature est généreuse : melons, raisin à sécher à même le sol, tomates, poivrons, piments en beaux chapelets rouges, figues, grenades, oignons… Tout se vend au bord des routes, grandes et petites. Splendides étals colorés, à répétition.


Nous trouvons aussi des gousses brunes très sucrées. Après renseignement, il s’agit de gousses de caroube que les turcs mangent ainsi une fois séchées ou alors sous forme de sirop (a priori, bon pour soigner la toux ?).

La région semble avoir une dévotion pour les poteries de jardin, genre « nain ». La palme ici revient à des petits moulins de terre cuite peints en blancs ; leurs ailes, blanches également, tournent au vent… 100% kitch !

Nous terminons notre route vers Bursa en passant dans des routes de montagnes qui serpentent vers la baie de Gemlick. Superbes paysages de champs d’oliviers à perte de vue avec en fond d’écran la mer de Marmara. Magnifique.

9 sept. 2014

LE CHÂTEAU DE COTON et DE PAMUKKALE A EPHESE

Encore une journée sans paroles.

C’est Pamukkale que vous allez découvrir en photos. Je vais juste vous dire qu’il s’agit d’une curiosité géologique de vasques en calcite d’où jaillissent des sources chaudes. Ce site naturel a, en plus, été investi par les Romains, au 2ème avant JC.






On dirait du chou-fleur !

Hiérapolis offre aujourd’hui encore un théâtre, des thermes, une nécropole, une piscine antique… rien que du solide, beaucoup reconstitué bien sûr. Splendide voyage dans la nature et l’histoire.

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Nous voilà le 10 Septembre
La famille est grande ; aujourd’hui les biz seront pour Marie-Caroline. Bon anniversaire pour ton cap 30.


Depuis le 5 juin … les roues ont tournées : 26 500 km.
Réveil dans la blancheur de la falaise de Pamukkale. Notre camping est pile en face.
Le programme prévoit la visite d’Ephèse que nous connaissons déjà. Alors, on vire de bord, pour aller à Aphrodisias, au cœur de l’Anatolie. Plus éloigné des centres touristiques, c’est un site plus sauvage qu’Ephèse. Tant mieux, moins de monde. Et pourtant, la ville romaine construite à partir du 2ème siècle avant notre ère dans un paysage de collines méditerranéennes, offre de beaux restes. 

Le clou, pour nous, le plus grand stade du monde antique (270 m de long). Il pouvait contenir 30 000 spectateurs (alors que la ville n’en comptait que 15 000). Les gradins essentiellement en marbre, bien que de guinguois, sont pratiquement au complet. Aujourd’hui, il y pousse des herbes folles qui coupent un peu les perspectives. On s’installe, seuls dans cette immensité. On entendrait presque les hourras ou huées des combats de gladiateurs. Ca me botte fort.

Cherchez l'athlète ...
La conservation du théâtre, des temples, colonnades, agoras … est très nature mais on imagine bien la vie grouillante de la ville antique ; décor de marbre blanc somptueux. On a même appris ce qu’était un Bouleutérion : en résumé, une salle de conseil municipal romaine, en plein air ; çà serait chouette d’avoir çà à Vertou !



Le musée renferme des salles entières de statues, sculptures et bas-reliefs monumentaux qui ne demandent qu’à revivre dans leur site d’origine. 

Fin d’après-midi sur le port, très touristique de Kusadasi, au sud d’Ephèse. Quelques bateaux de pêche dans une anse entièrement conquise par des bars et restaurants. Cà doit grouiller au fort de la saison. La forteresse reliée à la ville par une jetée est en restauration. Pas grave, profitons de la promenade côtière.

8 sept. 2014

ROUTE VERS LA MEDITERRANEE

Encore une pensée pour la Rennerie : hier c’était notre beauf’, aujourd’hui c’est la bise pour l’anniversaire de ma petite sœur Pascale, la n° 9 de la famille.

En même temps que nous allons vers l’ouest, nous prenons une route très sud qui va nous mener à Antalya ce soir. Une visite du plus grand théâtre romain le mieux préservé du monde antique s’impose. Aspendos est effectivement impressionnant par son âge (11ème siècle), par son acoustique et par la dimension de son fronton et de ses gradins (15 000 places).




Paysages de montagnes arides magnifiques.

Heureusement, notre camping est en bordure de mer, au sud d’Antalya. Bain de minuit rafraîchissant !

7 sept. 2014

CAPPADOCCE

Journée particulière, puisque là-bas, chez nous quoi… la (grande) famille fait la fête. Je suis sûre qu’elle sera belle. Nous leur avons adressé une petite vidéo pour l’occasion. Emouvant.

Et puis, ce soir nous trinquerons à distance avec notre beauf’ Christian. Bon anniversaire.


Réveil "gonflant". On ne savait pas puisque hier matin nous étions levés… que bon nombre de montgolfières viennent se faire gonfler dans les prairies autour de notre camping.

Je vous dis pas la cacophonie des ventilos, des brûleurs, des 4 x 4. Ça commence à 4h30. Réveillée de force, je sors faire des photos of course.

Amis touristes, si un jour vous venez à Goreme, pensez qu’il y a chaque jour une centaine de montgolfières qui nous font rêver mais qu’il faut bien gonfler. Alors, évitez les campings alentour.



Ce matin, nous voulons encore profiter à fond des paysages lunaires de la Cappadocce. On tourne, retourne, on pause photos.





 

Avanos et ses céramiques




Sur notre route, le plus grand caravansérail de Turquie. Une vraie cathédrale ; les voyageurs et les chameaux ne avaient leurs aises au 13ème siècle. Encore une splendeur de la route de la soie.





Campement tranquille à Beysehir (c’est pas dans le guide) près du lac éponyme.