1 MOIS AUJOURD'HUI QUE NOUS AVONS QUITTES LES RIVES DE LA SEVRE
Journée de promenade qui démarre sous la pluie.
Bouh !
Diana sera notre guide. On apprendra qu’elle est
ingénieur en aéronautique et qu’elle arrondit ses fins de mois par des
prestations de visites commentées, pour
pouvoir financer l’achat de sa future maison.
Nous suivons l’Angara, au sud d’Irkoutsk, jusqu’au village
d’architecture en bois de Taltsy (chez nous on appelle çà un écomusée). Le
village dans la forêt n’est pas reconstitué ; on y a transposé des maisons
traditionnelles sibériennes, dont les plus anciennes datent du XVIème. Parfait
pour clôturer notre parcours dans ces régions ; nous l’avons vu pendant
ces 2 semaines, l’habitat et les coutumes ancestrales ont réellement peu évolué
et sont toujours d’actualité.
Puis « le Baïkal » s’offre à nos regards.
Pour tous ici, c’est une mer et non un lac. Il faut dire qu’il est lui aussi
sur-dimensionné : 650 km de long – entre 60 et 100 km de large et surtout
une profondeur inégalée : 1 600 m + 8 000 mètres de sédiments.
Il bat tous les records du monde pour un lac d’eau douce. Son eau est potable
(l’usine de cellulose installée sur la rive sud a été déplacée pour trop plein
de pollution !!). Il recèle, dans ses profondeurs et dans son
environnement proche, 2 800 espèces d’animaux et de végétaux endémiques.
Promenade en bateau ; la grisaille crée une
atmosphère feutrée et brumeuse. L’eau est grise comme le temps malgré une
transparence exceptionnelle de 40 m. Parait que les plongeurs se régalent
malgré le vertige que cette grande transparence provoque.
Déjeuner succulent avec vue sur le Baïkal. En
entrée : omoul cru fumé. En plat principal : omoul frit. L’omoul est
un poisson endémique du lac ; sorte de truite d’eau douce. Toutes les
boutiques de bord de route en vendent.
Notre après-midi sera consacré à la visite d’Irkoutsk.
Cathédrale, église et principalement la Maison-musée Volkonski. Un des très nombreux intellectuels exilé dans ce coin de Sibérie après la révolte des
réformateurs, appelés les « décembristes », en 1825. Une histoire dramatique où les femmes ont joué un immense et beau rôle ... malheureusement trop longue à vous narrer en qq lignes. (RV sur Wikipedia)