28 juin 2014

BARABINSK 28 JUIN



Barabinsk … vous connaissez ? non ? pas grave, y’a rien à voir.

Juste la gare où s’arrête le Transsibérien et où a lieu la réparation des wagons.

Ce sera notre étape de ce soir.


Au fait, que personne n’attende de cartes postales : ici  c’est le désert sur ce sujet depuis plus de 10 jours. Pas de touristes = pas de cartes postales. On a fait un stock de timbres pour plus tard...



Sur la route des gros bourgs, des villages, toujours la même architecture : Kalachinsk, Lvovka, Tatarsk, Chany où nous nous arrêtons. La musique est au cœur du village qui était en fête, mais c’est en démontage, trop tard. Des mariés trinquent et balancent leurs verres par-dessus les têtes. 


Un tour à la supérette où les caissières utilisent encore les bouliers ; certaines ont bien l’âge de la retraite et on se dit qu’elles n’ont peut-être pas su s’adapter à la calculette ou à la caisse enregistreuse ? A moins que ce ne soit leurs clientèle ? Le rayon spiritueux (où il y a la queue) propose des vins et alcools français ; même une « cuvée du patron ».
 
 


A notre arrivée à Barabinsk en fin d’après-midi, les taons nous accompagnent. Des nuées se ruent sur le camion dès qu’on s’arrête. Impossible d’ouvrir les fenêtres. Malgré çà, c’est samedi et les autochtones sont « à la plage » au bord des étangs/marécages qui bordent la route et se baignent … avec les chevaux !

Halte spartiate sur un parking poids-lourd. Peut mieux faire ! 
Les taons sont toujours là mais, bizarrement, quand nous sommes dehors ils nous laissent en paix. Ouf !

Nous nous retrouvons à plusieurs pour la bière/apéro et pour dîner au resto (tout çà pour moins de 8 € à nous deux).  

27 juin 2014

Sur la route toute la sainte journée ... entre Ichim et Omsk



 A Ichim, un marché pittoresque avec ses "cases" sécurisées, petite fenêtre pour se faire servir et pour payer.
C'est sécurisé ... sauf la fraîcheur des produits !!



Marché aux fleurs artificielles très prisées des Russes


 Nous revoilà sur la route.
 Peu après Ichim, nous prenons un chemin qui nous mène à un troupeau. Comme on l’espérait, le berger est là, avec son side-car et ses deux filles. Les vaches et les moutons sont tout près. Eux sont installés sur un tapis et ils jouent aux cartes. On « discute » voyage. Le papa affiche un large sourire édenté et ses filles, Nadia et Anastasia, nous observent timidement. Nous restons un moment ; jeu de cartes « comme chez nous » mais bien sûr on ne capte rien ; photos et coup d’œil sur l’intérieur du CC ; regards intéressés et surpris.

 




La pluie  gâche la fin du parcours.

Nous reprenons 1 heure de décalage horaire.

Nous sommes à 110 m d’altitude pratiquement tout le temps, au milieu de plaines interminables. Champs de céréales, forêts de  pins et de bouleaux. Mais pas n’importe quels bouleaux ; des bouleaux russes. Ici, leur écorce est d’un blanc lumineux et les troncs sont très droits et élancés. On dirait des bosquets de piquets blancs. Quand le soleil reviendra, je vous montrerai !


Halte à Tuykalinsk, un gros bourg sur la nationale. C’est ahurissant. 100 m après le carrefour, les chaos, encore et toujours. Mais là, au centre ville, des routes en terre complètement déformées, des bas-côtés infames. Cà n’a pas été nivelé depuis des lustres. Même si on se doute que le gel hivernal fait des ravages, nos questions restent sans réponse :  comment font-ils pour vivre ainsi et accepter ce bourbier ? Promis, nous allons enquêter avant de quitter ce pays.





A Omsk, un parking d’hôtel nous accueille… sous la pluie pour arroser l’anniversaire de Jacqueline, la vendéenne.


26 juin 2014

LIAISON TYUMEN - ICHIM



 3 semaines de vacances déjà !



La liaison entre Tyumen et Ichim confirme les prévisions : monotone.

On tente une escapade dans un village. Pas grand monde, pas un sourire. On file.




Nous déjeunons pour 4 € pour 2 dans un resto rapide ; des choses faciles à prononcer  et universelles : côtelettes, ici c’est de la viande hachée bien cuite et acceptable, accompagnée de macaronis et de purée et arrosée de vada (eau) et de coca (coca !).



c'est bien ICHIM
Y’a pas que les restos qui sont bon marché ; le gas oil aussi et çà, c’est carrément intéressant vu le kilométrage parcouru. Depuis notre arrivée en Russie, les pompes affichent 31 à 35 roubles (çà fait grosso modo 0.62 à 0.65 €. Oui oui vous lisez bien !



Belle journée ensoleillée ; chaleur douce. En fin d’après-midi, nous visitons Ichim, sa gare (où passe le transsibérien), sa cathédrale orthodoxe, son monastère près duquel trône un monument aux victimes des guerres et un char. Faut vous dire que les chars sont un élément de décor ici ; pas une ville, pas un kremlin sans son char.



 




Notre étape de ce soir est une base de plein air au bord de la rivière Ichim. Splendide et bucolique.


25 juin 2014

IMMERSION EN SIBERIE



Nous sommes prévenus !!

Aujourd’hui commence une série d’étapes de liaison à travers la Sibérie profonde.

Rien à voir.



Nos découvertes vont dépendre de ce que nous allons trouver au hasard de nos promenades dans les villages et villes qui bordent notre route.



J’oubliais, nous aurons maintenant de nouveaux compagnons de voyages … les MTT. Moustiques, taons, tiques qui pullulent dans cette nature vierge et humide. Nous avons déjà un peu testé ; c’est vraiment « sympathique » !! Mais ils n’ont qu’à bien se tenir ; nous sommes « armés » : serpentins à brûler, diffuseur boule anti-moustiques,  bracelets imbibés, vapo cinq sur cinq, rollers après piqûres, crème apaisante et … pantalons et chemises à manches longues !!


Coucou Manuel !


Auchan en taïga










Plein Est donc en direction de Tyumen riche de ses nombreux gisements de gaz et de pétrole. Nous y faisons une halte pour le splendide monastère de la Trinité dressé au bord de la Toura. Toujours des statues monumentales et la cathédrale Znamensky aux courbes baroques d’un bleu intense.
 





Un hôtel nous accueille sur son parking, à Bagondinski. Encore une halte anniversaire. Nicole nous offre un méga apéritif pour ses 60 ans !