1 août 2014

NOUS ALLONS REJOINDRE DUNHUANG

La muraille de Chine possède ici son 1er fort de garde, dénommé poétiquement « passe imprenable sous le ciel ». La ville constituait le dernier bastion de l’empire ; la fin du monde civilisé au-delà duquel vivaient les monstres du désert et les armées barbares d’Asie centrale. Rien que ça !!

Notre guide a beau nous dire que les chinois n’ont jamais été des belliqueux, mais qu’ils n’avaient qu’une envie : la paix intérieure, ces tours de guets (aujourd’hui restaurées), mastodontes de briques dominant la muraille en pisé, ont dû en impressionner plus d’un.

La muraille, elle, continue encore un peu son chemin vers l’ouest mais elle n’est plus qu’un haut mur servant de chemin de ronde.

Ombres chinoises

Frappeurs de nougat !



Super mais le soleil a laissé place à un peu de pluie. Elle aurait pû attendre un peu.

Cet après-midi, étape de liaison vers Dunhuang. Zone désertique. Les seuls reliefs sont les usines, les viaducs de la voie ferrée, les pylônes électriques et les champs d’éoliennes. Paraît que l’objectif de production en énergie éolienne serait de l’ordre de 30% vers 2020, même si aujourd’hui les centrales à charbon hautement polluantes sont parties pour fournir de l’électricité pendant des décennies.

Pas de villages apparents, et  pourtant, des étals de melons bien installés sous des armatures bâchées. Particulièrement joli, des tranches de melons sont accrochées sur des fils à sécher, comme des petits fanions oranges. On s’arrête pour goûter çà. Super bon. Un achat, quelques photos avec les 4 jeunes femmes qui tiennent boutique. J’en profite pour leur distribuer des petites savonnettes et échantillons de parfums (Merci aux Gazelles et autres donateurs). Tellement heureuses qu’elles nous font cadeau d’un énorme melon ! Comme partout, des échanges verbaux très très limités mais la main sur le cœur.





Nous longeons pendant des dizaines de kilomètres le chantier d’une future autoroute ; comme pour les chantiers d’espaces verts, les femmes sont très nombreuses parmi les équipes d’ouvriers ; on en voit même tirer le béton, à la main bien sûr. On ose imaginer comment sont logés ces salariés qui doivent être en grands déplacements ; c’est le désert partout ; de temps à autre, une « base vie » sous des tentes très très sommaires en plein cagnard. Pas la CGT pour la défense de leurs conditions de travail !!!


Arrivés à Dunhuang à 1 600 m : 36 °.

Soirée resto au centre-ville animé avec 2 autres équipages. Dictionnaire en mains, on replie nos choix sur de la bière (chaleur oblige) du poulet et… des frites. Le service traînant un peu, François file faire un tour en cuisine ; il arrive juste au moment où le cuistot s’apprête à assaisonner les frites avec du sucre !! on l’a échappé belle. Les frites, cuites au wok, se révéleront succulentes mais le poulet aux légumes largement trop pimenté à notre goût. Encore une dépense somptuaire de 10 € par couple (les 3 litres de bière inclus quand même).

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