24 août 2014

DE KHIVA A NUKUS

La bise à la petite Sonia pour son anniversaire.

Avant de quitter Khiva, une virée au marché du dimanche bondé de chez bondé. Les étals, les marchands, les clients, les touristes (heureusement, y’a que nous) … difficile de se frayer un chemin. Ça vit fort à Khiva.

Quelques achats pour nos repas frugaux : tomates, concombres, melon, carottes, oignons blancs, pêches, raisin noir… Ce qu’il faut savoir c’est qu’ici, il n’y pas de gros billets ; le plus gros pèse 5 000 sum ouzbek, çà fait 1.50 € . Mais il n’y a pas non plus de petite monnaie. En général on s’arrête à 500 ou 1000 sum (15 ou 30 centimes d’euros). Comme nous achetons des petites quantités, les marchands font l’appoint avec les légumes : 2 tomates de plus par ci, 3 concombres de plus par là, 2 grappes de raisin en plus … on se retrouve avec des provisions pour un moment.


Bain de couleurs et d’odeurs, de sourires et de regards joviaux.


Sur notre chemin, le village de Sultan Ouveys Bobo, lieu de pélérinage musulman. Aujourd’hui dimanche c’est le rassemblement des familles, toutes générations confondues, pour partager le plov (plat traditionnel de riz, mouton et carottes jaunes). Les gargottes où  cuit ce fameux plat national, sont de simples cuisines artisanales avec réchauds au feu de bois où la température atteint des sommets. Pittoresque.




Arrivés à Nukus nous visitons « le musée du Louvre » local, étonnant dans cette ville du bout du monde, en plein désert. Nous sommes ici dans la capitale de la République autonome de Karakalpakie. Ancienne région de nomades et de pêcheurs, elle est devenue avec l’assèchement de la mer d’Aral, la région la plus pauvre de l’Ouzbékistan.

Il y subsiste ce musée Savitsky qui possède l’une des plus remarquables collections d’art de l’ancienne Union Soviétique. Ce Stavisky, artiste moscovite tombé amoureux de la région, y a accueilli notamment les œuvres de peintres russes dissidents et victimes de répression sous Staline. Les peintures exposées reflètent tristement cette période sombre. Bof.




Bonne nouvelle au briefing : Maria et Francis ont enfin regagné leur domicile lavallois après presque 3 semaines entre hôpital et hôtel à Urumqi, en Chine. Quel soulagement çà doit être pour eux.

Trop trop vite… déjà 80 jours

(un certain autre nantais célèbre avait déjà fait le tour du monde, lui !)

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