Chaude la nuit.
50ème jour !! En jours, nous sommes à mi-chemin de notre périple vers Istanbul. Déjà. Nous avons vu tellement de merveilles que nous n’avons pas vraiment le temps de digérer. Heureusement nous aurons, à notre retour, tout l’hiver pour savourer tous ces instants magiques partagés.
Je peux vous le dire, le chinois se lève tôt. Et en plus, le chinois vit dans la rue. Ça veut dire bruits de fouets dans les jardins (exercices de kung fu) et, le top, à 6 h du mat, les baladeurs à donf'. Le chinois court ou marche avec un baladeur, mais ils doivent vendre tous leurs stocks d’oreillettes aux occidentaux. Eux n’en n’ont pas d’oreillettes. Cacophonie assurée.
Avec ça, on est en forme pour visiter la pagode de l’oie sauvage. Elle porte ce joli nom grâce à un conte merveilleux comme les chinois savent en inventer. Elle est tout en brique et son origine remonte au VIIème siècle. Respect.
Un moine de retour d’Inde y a passé la fin de sa vie à traduire des soutras ; traductions toujours utilisés aujourd’hui.
Encore une obligation touristique : un atelier de jade. Le vert dans tous ses états. Splendide.
Notre déjeuner dans un resto qui peut accueillir 2000 personnes est étonnamment très chouette ; repas et services nickel. Tourisme toujours, le rez-de-chaussée est occupé par une méga-boutique dédiée au thé. Plaisir des sens.
Destination vedette de X’ian : l’armée des soldats de terre cuite, qui a veillé pendant 2 millénaires sur le tombeau du 1er empereur qui unifia la région, un certain Qhi Shi Huang. Paraît qu’il a voulu reproduire sa protection terrestre pour son repos éternel. Hommes et chevaux grandeur nature. Ils sont des milliers. Dans la plus grande fosse, 2000 sont présentés sur un total de 6000. Et, il n’y a pas « jumeaux » : tous les visages sont différents ; oui, oui, je vous l’assure. Les expressions des visages, les positions des soldats, leur coiffes différentes selon leur grade… on dirait des vrais. C’est dingue non ?
Epoustouflant de savoir que cette armée enterrée n’a été découverte qu’en 1974 à la faveur du creusement d’un puits par des agriculteurs.
Le Musée et… la boutique clôturent cette extraordinaire visite.
Quand nous rentrons à X’ian (dans les bouchons) nous faisons le tour des remparts du 14ème en briques ; 12 mètres de haut, 14 km de périmètre. Le plus bel ensemble de vieille ville fortifiée en Chine.
On n’est pas au bout de nos surprises.
Ce soir (vendredi) c’est raviolis.
Nous allons dîner des spécialités de la ville et de la région, dans un resto genre cabaret.
Le repas est, après des entrées de crudités délicieuses, une succession de raviolis cuits à la vapeur : aux légumes, à la viande, aux crevettes, aux choux, aux champignons, aux calamars… au total 18 raviolis différents plus quelques desserts (de la fleur de lotus et des pâtisseries). Les papilles n’en peuvent plus de ces saveurs épicées, sucrées, salées. Régal de bout en bout.
Après ça, nous admirons un spectacle de musique et de danses. Décor à dominante rouge (impérial). C’est encore une fois une merveille d’élégance et de raffinement ; costumes et danses traditionnels. Seules certaines tonalités musicales sont un peu grinçantes à nos oreilles de l’ouest.
Succulente soirée.
3 commentaires:
Bonsoir, nous sommes a Vienne pour deux jours (en Autriche), tout va bien nous continuons de descendre le Danube, votre récit nous rapelle 2010, Amitiés Dédė
Bonjour
superbe photos nous sommes actuellement au Maroc
suivons votre périple
Serge R3cf
L'armée en terre cuite des Qin. Un monde de rêve.
Mobilisés par l'empereur Qin Shihuangdi,des potiers venus de tous les coins de la Chine ont crée la huitième Merveille du monde.
C'est sur ! Un des moments fort de votre voyage!!!!!!!!!
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