30 juin 2014

DE NOVOSSIBIRSK A TOMSK


Nous foulons le sable des bords de l’Ob avant d’affronter les bouchons du lundi matin à Novossibirsk.


Mon chauffeur, plus perspicace que Madame Garmin, arrive à nous faire éviter des km d’embouteillages.

Aujourd’hui, notre route sera presque plein nord. Les paysages commencent à changer. C’est plus sinueux et légèrement vallonné (on monte à presque 250 m d’altitude au lieu des 100 m habituels). Une constante toutefois : la qualité de la chaussée.

J’ai pris l’habitude, quand nous roulons un moment, dans des immensités, de préparer mes textes pour le blog, directement sur l’ordi. Je peux vous dire que pour vous écrire çà, çà brasse sérieux. Même la souris ne m’obéit plus et me contraint à l’abandon.
 
Courte étape pour rejoindre Tomsk où nous sommes attendus pour une visite organisée de la ville. C’est tellement bref, que nous avons juste le temps d’admirer le centre-ville et ses maisons en bois du XVIIème ; chefs- d’œuvre en péril … dommage, les dessous de toits, les entourages de fenêtres sont de la dentelle en bois ; sculptures élégantes. Même les gouttières sont ouvragées.



 
  
Que ce soit du 18ème ou du 20ème tout est tristement délabré ...

Mickaël notre guide est fier de nous faire entrer à l’Université. Elles sont très nombreuses dans cette ville qui compte plus de 15 % d’étudiants. 


Le fort en bois du XVIème détruit par un incendie a été reconstitué il y a 10 ans. Pas très spectaculaire … comparé à nos forteresses françaises.
 

Globalement, un peu décevant. Il faut dire que Tomsk (au bord de la rivière Tom) est situé à plus de 100 km au nord de la ligne ferroviaire du transsibérien et qu’elle a perdu sa place de cité commerciale au profit de Novossibirsk à l’arrivée du rail.

Halte du jour. Un parking d’hôtel au sud de Tomsk. Les CC visibles de la route attirent les passants. Nous avons la visite de Anton et de Dimitri. Anton a l’air passionné de camping-car et envisage même d’en acheter un. Il nous dit être allé à un salon CC à Dusseldorf … notre anglais, mutuellement limité, nous oblige à utiliser, lui internet, moi mon dictionnaire pour prolonger la conversation. Visite. Mesures. Il observe tout, mais très clairement, ce n’est pas un fourgon qui l’intéresse mais un « vrai » grand CC. Ce soir, il n’a que l’embarras du choix. Il continue sa visite du parking. Charmante et courtoise rencontre.

2 commentaires:

Delphine a dit…

Bonjour,

Merci pour vos récits, anecdotes... etc. C'est un vrai régal de vous lire !
Bonne route
Delphine

Anonyme a dit…

...ON VOUS SUIT "A LA TRACE", UN GRAND PLAISIR !
"NOUS" (Avec Marie) ON R'VIENT D'UNE SEMAINE A MADERE : SUPER !!
BISES DE MICHEL "l'Anonyme"!!!