23 sept. 2014

ENTRE DUBROVNIK ET SPLIT

On ne savait pas ce qu’était la « bora ». Et bien, il a sévit cette nuit. Après un orage hier soir, nous avons compris ce que vent violent veut dire. Celui-là souffle en bourrasques, il vient du nord-est, amène la fraîcheur et cette fois, il était accompagné d’averses non moins violentes. Un avantage… ce matin le ciel nettoyé a retrouvé sa couleur azur.

Nous pensions qu’il n’existait qu’une vraie muraille au monde, celle de Chine. Non point. Il y en a une superbe, la plus longue d’Europe, qui relie Ston au port de Moli Ston, à 60 km au nord-est de Dubrovnik. Elle enjambe la colline, sur plus de 5 km, pour relier les deux villages. Il y avait au 14ème, 40 tours et 5 forteresses. Aujourd’hui, le chemin de ronde est presque entièrement rénové et quelques tours sont accessibles. Du solide. Encore des marches et des marches…




Ston abrite aussi des salines et Moli Ston, un charmant petit port, des zones ostréicoles. Nous n’avons pas pu résister. Après 4 mois sans huîtres nous avons dégusté celles de ce coin de Croatie, qui sont un peu plates, style Belon, mais rappellent bien par le goût nos huîtres vendéennes.

En faisant notre parcours, nous nous sommes rendus compte que nous allions, encore, traverser 2 frontières aujourd’hui. Tout ça pour 10 km de côtes bosniaques, coincées en Croatie, entre Dubrovnik et Split. Tout ça pour une station balnéaire, tout le monde connaît certainement : Neum. On se devait de la visiter pour voir à quoi ressemble la Bosnie-Herzégovine. Rien de différent par rapport à la côte croate, sauf que là, il n’y a personne. Incroyable contraste. Un vendeur dans une boutique nous assure que c’est parce que la saison est finie et qu’il fait trop froid !! 10 km plus loin, l’animation sur la route et sur les plages reprendra de plus belle.


Peu après, la route côtière s’éloigne de la mer et contourne une zone agricole plus humide où poussent des milliers de mandariniers. Très vite, les bas-côtés sont occupés par de nombreux étals orangés magnifiques.






La journée est trop courte pour aller jusqu’à Split. On s’arrête quelques kilomètres avant dans un petit camping de moins de 10 emplacements, les pieds dans l’eau, sous les tamaris. Dégustation de calamars à la terrasse d’un resto vue sur mer. Royal.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

...si vous n'aviez pas vu la mer pendant près de 3 mois, là, vous avez "la dose" : profitez-en bien, de cette grande bleue méditérrano/adriatique ! A Noirmout'
ça risque d'être un peu tard pour s'baigner !

Bises ...quoi ?