1 sept. 2014

SOTCHI

Heureux ! Nous devons être au port de Sotchi à 16h seulement pour embarquer vers la Turquie. Du coup, nous filons vers le site olympique qui se trouve à Adler, à une trentaine de bornes.

Nous y découvrons un site aéré, en bordure de mer. Libre d’accès, pour l’extérieur des stades (grand stade, anneau de vitesse, patinoire…).




Nous pouvons carrément nous approcher du monument de la flamme olympique, magnifique et gigantesque torche pointée vers le ciel. C’est quand même impressionnant d’être là quelques mois après le passage des sportifs du monde entier.

Juste à côté, le chantier de la future piste de Formule 1.

Même si on voit bien que toutes les routes, tunnels, espaces verts ont été créés pour les Olympiades, nous avons l’impression que les quartiers alentours ont gardé leur aspect d’origine. En bordure de mer, une partie du village olympique est reconverti en hôtels.

En venant là, nous avons longé la « riviera » russe de la Mer Noire. Franchement moche. La mer est tentante, mais nous n’avons pas vu de vraies plages. Les touristes se grâlent sur des jetées en béton. Certaines ont des toits en canisse pour l’ombre. Entre deux jetées, une espèce de plage de cailloux pas attirante ; les bronzés des jetées doivent y descendre se baigner. Du coup, ça ne nous manque pas de ne pas avoir le temps d’une pause plage !!

Camping-car garé au port de Sotchi, nous avons juste le temps de faire nos derniers achats de vodka. La ville est blindée de touristes, même si la rentrée scolaire a lieu aujourd'hui. On s’en rend compte aux enfants et jeunes ados qui sont affublés d’uniformes bon chic bon genre dans cette ville « haut de gamme ».

Les formalités vont commencer vers 17h pour partir à 20h. Non seulement on prend le bateau, mais en plus on quitte la Russie. Surprise, ça va très vite pour la douane.




C’est tout autre chose pour les camping-cars. Dans ce groupe, nous sommes 15 véhicules (les plus petits). Tout se passe bien jusqu'à 19h quand tout le monde commence à se rendre compte que ça ne va pas rentrer. Il en reste 5 sur les quais. L’équipage du bateau (armateur turc, pavillon zanzibarien) est visiblement inexpérimenté.

Nos chauffeurs prennent les choses en main. Les mètres sont de sortie pour mesurer chaque camping-cars ; les boules d’attache-remorque sont démontées ; quelques coffres extérieurs aussi. Ça doit aller.

Les 5 camping-cars manœuvrent. A priori ça passe.

Le commandant fait les manœuvres de fermeture du haillon arrière du bateau. Il reste quelques dizaines centimètres ; ça coince, mais ça ne les émeut pas ; ils sont prêts à larguer les amarres.

STOP général de tous les passagers (notre groupe représente 95%). Pas question de partir comme ça.

Palabres. Énervements. Bruno notre accompagnateur négocie.

On rabaisse le haillon. On ressort 2 camions. Il faut ajouter qu’il est hors de question de laisser des camping-cars sur les quais puisque les formalités douanières sont terminées et qu’ils ont administrativement quitté le sol russe.

Re-mesures. Re-démontage de coffres, de roues de secours, de bidons de gas-oil … rien ne doit dépasser des véhicules pour gagner un maximum de centimètres.

A 21h15 le véhicule de Jean-François et Colette s’enfonce dans la cale, tout le monde retient son souffle ; ils ont dû réussir à gagner 30 cm au total. Ouf ouf ouf ! Le haillon se lève et cette fois la fermeture est totale.




Amarres larguées à 21h30.

C’est parti pour une nuit de traversée.

Nous avons des cabines à 4 avec lits superposés et fenêtres ; chouette la nôtre s’ouvre ; filet d’air assuré pour dormir.

On dîne à plusieurs au buffet du bord. La soirée au bar retentit des péripéties de l’embarquement et des danses traditionnelles des membres de l'équipage qui mettent l'ambiance.

1 commentaire:

Unknown a dit…

La croisière s'amuse !!!!!!!!!pas toujours !!!Je vois que vos nerfs sont souvent mis à rude épreuve. Comme dirait quelqu'un de nôtre connaissance.....mieux vaut avoir un petit camping car qui embarque qu'un gros qui reste sur le quai.
Bises. Marie.