QUELQUES JOURS PLUS TARD ... Les routes en Russie, Biélorussie et Mongolie

Quel grand bonheur de retrouver nos enfants et la famille venue par surprise !

Nous avons aussi eu le plaisir de retrouver Christiane, Patrick et leur NoMad qui se sont arrêtés à Vertou en revenant de Turquie … c’est la route pour rentrer à Berck-Plage !

Et puis, maintenant, déballage, nettoyage, lessivage, cuisinage, brassage et re-brassage, ramassage, fatigage … çà va nous faire atterrir à grande vitesse. Les bras marchent mais la tête reste ailleurs.

Avant d’en finir, nous partageons encore quelques images avec vous.  Celles  des routes de notre périple qui faisaient notre quotidien. Comme si vous y étiez. 

Pour çà, je laisse la parole à mon chauffeur en chef pour qui elles n’ont plus de secret !!

Les routes en Russie et Biélorussie

A Brest, 1^ère ville Biélorusse nous découvrons les routes russes que nous allons parcourir pendant 8000 kms. La 4 voies qui traverse le pays sera la seule que nous emprunterons.

Toutes les routes sont limitées à 90, le revêtement est le plus souvent très dégradé avec nids de poule (même de vache !) et les usagers doublent aussi bien à droite qu’à gauche ; les lignes blanches ne les gênent pas ; rendu en Sibérie des zones ne sont pas encore revêtues mais tout le monde roule pareil. Il y a un avantage c’est que l’on ne s’endort pas malgré la monotonie des lignes droites interminables dans la taïga.

Les véhicules sont à la même image et sont d’un autre âge au fur et à mesure que nous allons vers l’est (parfois avec des pneus à clous), les camions roulent à 90 coûte que coûte et n’hésitent pas à doubler même sur les pistes  ! Le seul respect concerne les piétons qui paradoxalement sont très respectés et  bien protégés dans les passages qui leur sont réservés.

En ville c’est le far-west heureusement il n’y a pas de deux roues (bizarre) ; les tramways se dandinent sur des voies tordues d’une autre époque, des bouts de ferraille dépassent partout et il n’y a pas de revêtement entre les rails sinon de la terre boueuse.

Il semble que la meilleure saison sur la route soit l’hiver quand le gel (-30°) nivelle parfaitement toutes les chaussées ….

 

 

 

Et maintenant, la Mongolie

La Mongolie semble la championne : routes défoncées, nids de poules traîtres (2 jantes cabossées pour moi), comportement des conducteurs surprenant (il semble qu’il n’y ait pas de règles de circulation dans ce pays), ils roulent très vite, doublent aussi bien à droite qu’à gauche tant qu’il y a de la place entre les fossés. Dans les carrefours aucune règle de priorité n’existe, si bien que tout se bloque rapidement, personne ne cède, ils sont les champions de la création des bouchons. Même à Oulan-Bator peu de routes sont  goudronnées, les deux roues quasiment inexistants et la poussière diminue sérieusement la visibilité. Bien entendu les voitures et camions (russes ou asiatiques maintes fois recyclés)  sont à la même image et souvent arrêtés en panne au bord de la route.  C’est dommage car les habitants sont adorables… quand ils sont à pied ou à cheval. .

A SUIVRE ...